Médiathèque départementale du nord

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La série télévisée est un genre qui existe depuis soixante-dix ans, mais ce n’est qu’à la fin des années 1990 qu’elle est devenue un phénomène de société en prenant son essor.

À l’occasion du festival Séries Mania qui se déroule du 17 au 24 mars 2023 à Lille (et en ligne !), un coup de projecteur sur les séries est de mise. Elles ne manquent pas dans les collections de la Médiathèque départementale du Nord. On en dénombre plus de 600 !

Nous allons plus particulièrement vous parler d'un temps révolu où l'on se disputait le programme télé, les saisons arrivaient alors sur les écrans français dans le désordre, avec de longs mois d'attente pour découvrir enfin la suite des aventures. Suivre des saisons entières était pure illusion ! Nous étions encore loin des plateformes de streaming telles que nous les connaissons aujourd'hui !

Indissociables des moments forts de notre enfance et de notre adolescence, nos séries « doudous » sont à jamais ancrées dans nos souvenirs. Certaines ont la saveur des goûters et des âpres négociations pour différer l’heure des devoirs ; d’autres se déroulaient les mercredis et samedis après-midi, avant d’aller au cours de judo ou au solfège ; sans oublier celles qui nous aidaient à tromper l’ennui durant les étés qui s’étiraient trop lentement… 

L’équipe cinéma s'est plongée dans ses souvenirs afin de vous présenter des séries qui ont fait palpiter leur adolescence. Ces petites pépites sont disponibles dans nos réserves, de quoi vous rappeler peut-être aussi de bons moments ! Et pour vous, quelles ont été les séries qui ont marqué vos tendres années ? 

 

Agence tous risquesAgence tous risques 

Série télévisée américaine en 98 épisodes de 45 minutes créée par Frank Lupo et Stephen J. Cannel. Visible au milieu des années 1980 sur la première chaine française. Rendez-vous dominical hebdomadaire immanquable à l’époque. 

Le rêve américain à portée de téléviseur. Elle prend en quelque sorte à contrepied l’image de pays sauveur du monde avec cette bande de 4 mercenaires, Robins des bois des années 80, en mettant en porte à faux la police militaire toujours à leur trousse et finalement perpétuellement ridiculisée.  

Hannibal le chef adore “quand un plan se déroule sans accros”, Looping, le doux dingue qui ose tout, Futé le beau gosse qui use de son charme en toute circonstance et le balèze Baraccuda (Mister T que l’on retrouvera dans le film Rocky Balboa 3) volent au secours de la veuve et l’orphelin. Dans chacun des personnages, les ados pouvaient s’identifier à souhait. 

Sylvain, MdN, site du Cambrésis 

 

Code quantumCode Quantum 

Série télévisée américaine en 91 épisodes créée par Donald P. Bellisario (qui créa aussi Magnum et Supercopter). 

Le pitch parait simple à la base mais il reprend un élément en vogue à la fin des années 80: le voyage temporel (Retour vers le futur) mais aussi le passage à un siècle nouveau et l’attrait pour les sciences et les innovations. 

C’est ainsi que le Docteur Sam Beckett en voulant prouver que sa théorie du voyage quantique permet de voyager dans le temps va tester par lui-même cette théorie. Il se retrouve propulsé dans différentes périodes et dans le corps de différentes personnes pour changer ou non le cours de leur histoire voir de l’histoire avec un grand H. Cocasse, touchante, “questionnante” cette série atypique ne pouvait pas laisser insensible. L’humour était très présent mais des sujets moins légers étaient aussi abordés. 

Sylvain, MdN, site du Cambrésis 

 

DawsonDawson (Dawson’s Creek)

Série télévisée américaine créée par Kevin Williamson, en 128 épisodes, diffusée en France sur TF1 de janvier 1999 à novembre 2003, puis rediffusée sur TF6, NT1, AB1,  Téva ,TFX et Netflix. 

Bienvenue à Capeside ! Amis d'enfance, Dawson Leery (James Van Der Beek) et Joey Potter (Katie Holmes) doivent relever le défi de maintenir leur relation amicale et platonique alors que tout change autour d'eux... Pendant que Dawson se concentre sur son envie de devenir réalisateur et que Joey doit faire face à la mort de sa mère et à l'emprisonnement de son père, Jennifer Lindley (Michelle Williams), qui vient de déménager de New York pour aider ses grands-parents, fait la connaissance de Dawson... Quant au meilleur ami de Dawson, Pacey Witter (Joshua Jackson), il attire l'attention de l'une de ses professeurs... 
Au cours de six saisons, nous prenons plaisir à voir évoluer depuis leurs 15 ans, cette galerie de personnages confrontés à divers sujets de société tels que l’homophobie, la drogue, la mort, la maladie, … 
 
"La culture cinématographique est très présente dans cette série dont le titre de chaque épisode, en français, fait référence à un film, Dawson et Pacey travaillent dans un magasin de location de vidéos, la passion de Dawson pour le cinéma et son ambition de devenir réalisateur... 
 
Avec des yeux d’adultes, cette série peut paraître un peu niaise mais c'était un vrai plaisir de retrouver Capeside, chaque semaine, pour suivre les méandres amoureux de ces adolescents, le triangle amoureux formé par Dawson, Joey et Pacey et enfin savoir qui Joey va choisir lors du dernier épisode !  
Le générique chante toujours dans ma tête depuis la fin de la première diffusion, il y a 20 ans ! "

Céline, MdN, site de l'Avesnois-Valenciennois 

 

friendsFriends 

Sitcom américaine créée par Marta Kauffman et David Crane, en 10 saisons, 236 épisodes, diffusée en France du 22 septembre 1994 au 6 mai 2004, puis largement rediffusée sur différentes chaînes télévisées et en ce moment sur Netflix.  

Pour moi Friends est LA meilleure série de tous les temps !
Série culte par excellence, c’est une série qui fait du bien. Drôle, sarcastique et remplie de blagues qui n'ont pas pris une ride. Tous les ingrédients sont réunis pour passer un bon moment.
Le générique donne le ton, avec un air que l'on sifflote toute la journée, et un message fort, une promesse « i’ll be there for you ». Des danses, de la routine à la danse de la joie avec des déhanchés mémorables, et une gestuelle donnent le rythme. Des répliques qui fusent pendant vingt minutes, sont évidemment devenues cultes, et même pour certaines, passés dans le « langage courant » des ados ou young adult de l’époque.
Le sujet, le quotidien d'une bande de copains de 20 à 30 ans, - aborde l'amour, l’amitié, la carrière, mais aussi les difficultés de la vie… Des histoires d'amour de Ross et Rachel à l'amitié fraternelle de Joey et Chandler ; des excentricités de Phoebe aux manies de Monica, on partageait leurs aventures et s’identifiait tantôt à l’un, tantôt à l’autre de ces personnages aux traits de caractère fascinants et attachants. Décors mythiques, reflet d’une époque, cette série a accompagné de nombreux jeunes ! (l’ado que j’étais, rêvait d'avoir la coupe de cheveux de Rachel…)
Aujourd’hui, nous avons tous vus les 10 saisons des dizaines de fois, mais avouons-le, nous ne pouvons pas résister à l’envie de les regarder encore et encore.

Elodie, MdN Flandre

   

  Mariés, deux emariedeuxenfantsnfants (Married… with children)

Série télévisée américaine créée par Ron Leavitt et Michael Moye et diffusée entre 1987 et 1997, elle arrive sur nos écrans à partir de 1989 sur M6. 

Elle se distingue par le fait qu'elle est l'une des premières à mettre en scène la classe populaire américaine. Mariés, deux enfants fera des émules avec des séries telles que Roseanne (1988), Malcolm (2000) ou Earl (2005)... 

Durant une dizaine d’années (262 épisodes !), les premières notes de Love and Marriage de Frank Sinatra introduisait ce sitcom basé sur la vie quotidienne de banlieusards de Chicago, les Bundy. Al, le père, vendeur de chaussures pour dames (métier qu’il déteste cordialement !), n’est jamais autant heureux que dans son canapé à regarder des matchs de basket tout en sirotant sa bière et en critiquant sa famille. Peggy, femme au foyer, passe le plus clair de son temps à regarder la télévision ou dépenser le peu gagné par son looser de mari. L’ainée des enfants, Kelly, est l'exemple stéréotypé de la blonde écervelée, tandis que son frère, Bud, attend avec impatience sa première expérience sexuelle. Pour parfaire le tableau, il y a les voisins, Steve et Marcy Rhoades qui malgré un niveau de vie supérieur, en reste des “beaufs”. Le tout se déroulant sous les yeux du chien Buck qui semble le seul à présenter un peu de normalité. 

"Bienvenue dans l’antithèse de la famille américaine modèle, bien loin de la réussite sociale qui était alors au cœur des séries américaines ! Tout le monde en prend pour son grade entre clichés grinçants et humour lourd. Le tout saupoudré de running gag tel le frigo constamment vide, le manque de libido du couple, les coups bas dans la fratrie ou la présence accrue de Al aux toilettes... 

Je me souviens particulièrement d’un épisode où Peggy avait eu l’audace de vouloir re décorer le lieu d’aisance et de la réaction de Al en découvrant le résultat ! 

Même si elle s’adressait au grand public, les ados y trouvaient leur compte à travers la présence de Kelly et Bud. Pour moi, c’était LA série subversive de l’époque !

Catherine, MdN, site de Lille-Douai (alias LM Leciné sur Facebook) 

 

parkerlewisneperdjamaisParker Lewis ne perd jamais (Parker Lewis Can't Lose)    

Série américaine créée par Clyde Philips et Lon Diamond et diffusée entre 1990 et 1993 sur la Fox, "Parker Lewis ne perd jamais " arrive en France sur TF1. La série est ensuite retransmise dans le Club Dorothée, puis sur France 3 dans Les Minikeums.

Pour Parker Lewis, rien n'est impossible ! L’histoire suit un trio de copains au sein du lycée de Santo Domingo. Chacun avec sa personnalité, essai de se la couler douce : Parker le gagneur, Mikey le rebelle et Jerry le nerd. L’objectif est de tout faire pour éviter la colle ! Mais c'est sans compter sur la petite sœur de Parker, Shelly, prête à cafter ou à faire chanter son frère à la première occasion... et la principale Musso et son acolyte qui perturbent tous leurs plans ! Des personnages secondaires ont aussi leur importance : Kubiac le gros mangeur, le sombre Franck, assistant de Musso, ou encore Annie, la petite amie de Parker.  

À travers ces personnages sont évoqués divers problèmes de société spécifiques à l'adolescence, mais avec un ton très "cartoonesque" et beaucoup de second degré ! Les personnages sont dotés de gimmicks qui renforcent cette impression. Il y a également de nombreuses références au cinéma au fil des histoires. 

La série a laissé sa marque, entre l'imperméable magique de Jerry (à la manière de l'inspecteur Gadget), les chemises excentriques de Parker et sa façon de s'adresser directement aux spectateurs, de Jerry qui appelle ses camarades de classe « Monsieur », du « pouce maléfique » de Musso qui d'un seul geste peut envoyer un de ses élèves en salle de retenue... 

"Note pour plus tard" : faire découvrir cette série complétement décalée à mes enfants après avoir fait une "synchronisation des montres" !

Catherine, MdN, site de Lille-Douai (alias LM Leciné sur Facebook) 

 

princedebelairLe Prince de Bel-Air (The Fresh Prince of Bel-Air)

Série télévisée américaine en 148 épisodes, créée par Andy Borowitz et Susan Borowitz, et produite par Quincy Jones et diffusée entre1990 et 1996 sur NBC. En France, la série est diffusée à partir de la fin du printemps 1992 dans l'émission Giga sur Antenne 2.  

Will Smith, un adolescent de 17 ans qui a grandi dans les faubourgs modestes de Philadelphie, arrive à Los Angeles pour être confié par sa mère à sa tante Vivian et son oncle Philip afin d’avoir de meilleures chances de réussite dans la vie. Les Banks vivent dans une grande maison de Bel Air et sont habitués à un train de vie aisé. C'est ainsi que Will, fan de hip-hop et de basket-ball, va découvrir une nouvelle famille et une nouvelle vie, où les repas sont servis par un majordome. Les conflits de classes sociales mènent à des situations drôles et rocambolesques.  

Même si cette série repose sur un ressort classique et des gags en rafales, elle aborde quelques sujets plus délicats en filigrane : l’abandon du père, la mort, le racisme, les différences hommes femmes... Mais surtout, cette série était novatrice car elle montrait à la télévision, la possibilité pour des afro-américains de naviguer dans des espaces qui leur étaient encore fermés dans les années 1990.  

Elle regroupe aussi des personnages très attachants qui gravitent autour de Will : le couple Banks, parents de substitution, le cousin Carlton, fan de Tom Jones, les cousines Hillary la snob et la jeune et douce Ashley, Jeffrey le majordome anglais (dans la lignée de Niles dans une nounou d'enfer), et sans oublier le copain Jazz qui n’est ni plus ni moins un des plus grand DJ rap de l’époque: Jazzy Jeff, qui se fait régulièrement jeter dans les deux sens du terme ! Enfin, elle se distingue par une forte présence de célébrités invitées au fil des épisodes (plus d’une quarantaine). Pour n’en citer que quelques-unes : Naomi Campbell, Queen Latifah, Oprah Winfrey, Tom Jones, Isaac Hayes… et Donald Trump !   

Une "madeleine de Proust” de mon adolescence notamment pour le générique interprété par Will Smith lui-même et la danse de Carlton passée à la postérité !

Catherine, MdN, site de Lille-Douai (alias LM Leciné sur Facebook) 

 

Pour les réserver et en (re)découvrir d'autres :

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